L'assistant à maîtrise d'ouvrage (AMO ) est un professionnel de l'acte de construire. Il a pour mission d'aider le maître d'ouvrage à définir, piloter et exploiter le projet. 

Il a un rôle de conseil et, ou d'assistance, et de proposition, le décideur restant le maître d'ouvrage.

Il facilite la coordination de projet et permet au maître d'ouvrage de remplir pleinement ses obligations au titre de la gestion du projet en réalisant une mission d'assistance à maîtrise d'ouvrage.

Selon la taille, la complexité ou la spécificité de votre projet immobilier, il est fortement recommandé d’avoir recours à une assistance à maîtrise d’ouvrage.

En effet, dans le cadre de l'assistance à maîtrise d'ouvrage en systèmes d'information, l'AMO doit posséder des compétences doubles : à la fois techniques mais aussi fonctionnelles, par rapport au besoin concerné, pour faire le lien entre le besoin métier et son implémentation informatique.

Dans le cadre de l'assistance à maîtrise d'ouvrage d'une opération de construction ou de réhabilitation, il peut intervenir dès l'identification du foncier jusqu'à l'achèvement de l'opération.

N'étant pas maître d'œuvre, l'AMO n'a pas à effectuer des actes d'autorité sur l'entreprise. Ce principe souffre d'une exception : le cas des contrats de conception-réalisation. Dans ce cas la prestation d'assistance est qualifiée de « maîtrise d'œuvre » de chantier. Dès lors, on revient à une relation classique maître d'œuvre/entreprise.

L'AMO n'est pas un courtier en travaux ou un commercial, son rôle est de rester neutre.

L’assistant maître d’ouvrage ne vous imposera rien et respectera votre projet en vous conseillant et en pilotant tous les acteurs. Il ne prend aucune décision à votre place, en revanche il vous permet de prendre les bonnes décisions, en connaissance de cause.

Le contrat de l'AMO doit permettre de définir, d'une part, les objectifs de la mission et, d'autre part, les limites de celle-ci. Il est recommandé de prévoir un découpage par phase, permettant au maître d'ouvrage de s'assurer régulièrement de la parfaite entente avec son prestataire. Cela passe par une description claire des objectifs de la mission d'assistance et une définition précise de la durée. Les noms et qualités des protagonistes permettront de garantir une continuité dans la relation. Une formule de rémunération mixte (une partie au forfait pour les phases facilement cernables, l'autre partie en prix unitaire de vacation) permettra une relation financière équilibrée.

Elle est caractérisée par la qualité des intervenants (leur expertise) ainsi que par le temps que ceux-ci consacrent à l'intervention proprement dite. S'agissant d'experts à forte valeur ajoutée, le montant de sa rémunération devrait s'élever à environ 500 euros à 1500 euros HT hors subventions.

À noter que la prestation d'AMO peut être financée  en partie dans le cadre du dispositif MaPrimeRénov’

Outre une solide expérience, un substrat de formation technique ou administrative de niveau Bac 5 soutenu par une veille permanente de l'évolution technologie et réglementaire sont des fondamentaux. L'agrément prévu à l'article 54 de la loi n° 71-1130 du 31 décembre 1971 précitée est souvent un complément indispensable pour ce qui concerne les volets juridiques des missions d'AMO. Les maîtres d'ouvrage pourront utilement se référer aux qualifications professionnelles délivrées par les organismes de qualification, comme l'OPQIBI, qui a établi un référentiel pour la qualification des AMO en fonction des différents domaines d'interventions, soit à caractère transversal, soit à caractère spécialisé, ou bien l'OPQTECC (qualification AMO) ou encore l'OPQCM (management de projet).